Catherine Brun (Université de la Sorbonne nouvelle) se base dans sa communication sur le rapport remis le 20 janvier 2021 à Emmanuel Macron par Benjamin Stora au sujet de la colonisation et de la guerre d’Algérie. En effet, Benjamin Stora propose des « préconisations » qui apparaissent bien insuffisantes. Sa position ambiguë, à la fois d’historien et de témoin de la guerre d’Algérie, pose la question de la substitution de la mémoire à l’histoire. Si Pierre Nora affirmait que «si la mémoire divise, l’histoire peut rassembler», il ne s’agit pas, d’après Catherine Brun, de regarder la mémoire comme vassal de l’histoire.
Catherine Brun. Jeter le bébé (mémoriel) avec l’eau du bain de la « juste mémoire » ? L’exemple algérien
Cette notice fait partie du dossier: Dossier spécial en ligne. Pensées critiques et enjeux mémoriels
Paru le : 15.04.2024