Ce texte traite du paysage mémoriel comme double construction. En effet, le paysage peut être défini comme une construction cognitive historiquement déterminée par l’art, puis, la culture. La mémoire, au sens collectif, résulte elle-même de l’interaction de cadres sociaux et culturels, et de facteurs politiques. C’est pourquoi la combinaison que l’on perçoit comme un paysage mémoriel est une double construction. Mais ce n’est là que le début du travail qui conduit à deux interrogations majeures. D’une part, il y a un risque d’une esthétisation du passé à travers la représentation du paysage mémoriel. D’autre part, le paysage mémoriel devient un enjeu de commercialisation et de fétichisation du passé.
Mots-clés : commercialisation, dark tourism, esthétisation, fétichisation, paysage, mémoire, sublime.
This text addresses the memorial landscape as a double construction. Indeed, the landscape can be understood as a cognitive construction historically determined by art, then, by culture. Memory, in the collective meaning, is itself the result of the interaction of social and cultural frameworks, and political factors. This is why the combination that we perceive as a memorial landscape is a double construction. But this is only the start of the work that leads to two major questions. On the one hand, there is a risk of an aestheticization of the past through the representation of the memorial landscape. On the other hand, the memorial landscape becomes a stake of commercialization and fetishization of the past.
Keywords: commercialization, dark tourism, aesthetization, fetishization, landscape, memory, sublime.